|
|
Intervenants
Jacques Barou est Directeur de recherches émérite au CNRS. Il a été directeur de 1988 à 2014 de l’UMR PACTE à Grenoble. Anthropologue il a notamment publié en 2016 Islam en France, islam de France à la Documentation française et De l’Afrique à la France, d’une génération à l’autre aux édictions Armand Colin, en 2011. Parmi ses utres publications: La planète des migrants : circulations migratoires et constitution de diaspora à l’aube du XXIe siècle, Presses Universitaires de Grenoble, collection « Politiques » 210 p 2007. Europe, terre d’immigration. Flux migratoires et intégration Presses Universitaires de Grenoble, 230 p. 2006. (Sous la direction de) BAROU ( Jacques ), BATTEGAY ( Alain ), GERGELY ( Andras ), La ville, ses cultures, ses frontières, démarches d’ethnologues dans des villes d’Europe, L’Harmattan, collection minorités et société, 2004, 217 pages. BAROU (Jacques) DEROCHE (Luc), MAGUER (Annie), VIPREY (Mouna), Les discriminations des jeunes d'origine étrangère dans l'accès à l'emploi et l'accès au logement, La Documentation française, 2003, 247 p. ( Études et recherche)
Kamel Doraï est chargé de recherche au CNRS à l’Institut Français du Proche-Orient – IFPO à Amman (Jordanie). Il est chercheur associé à Migrinter où il a été affecté de 2010 à 2014. Ses principales thématiques de recherche portent sur la réflexion autour de la question de l’asile et des réfugiés au Moyen-Orient, des recompositions géopolitiques et des nouvelles dynamiques migratoires au Moyen-Orient ainsi que sur les migrations et pratiques transnationales au sein de la diaspora palestinienne. Il conduit actuellement des recherches sur les Irakiens en Syrie ainsi que sur le processus d’urbanisation des camps de réfugiés palestiniens au Liban. L’étude comparative de réfugiés en camp et hors camp ainsi que l’analyse de leurs parcours et de leurs pratiques spatiales sont développées pour rendre compte des dynamiques socio-spatiales développées par les réfugiés et pour comprendre les articulations camp/ville.
Stéphane Dufoix est professeur de sociologie à l'Université Paris Ouest Nanterre et membre du laboratoire Sophiapol. Après un doctorat de sciences politiques à Paris 1 obtenu en 1997, il a consacré ses recherches aux questions d'immigration et à la sociologie historique des concepts, en particulier celui de diaspora. Stéphane Dufoix est lauréat de la Fondation des sciences sociales (2013). Sélection de publications: Dufoix S., "From Nationals Abroad to "Diaspora". The Rise and Progress of Extra-Territorial and Over-State Nations", Diaspora Studies, 4(1), 1er semestre 2012, p. 1-20. Dufoix S., La Dispersion. Une histoire des usages du mot « diaspora », Paris, Éditions Amsterdam, 2012. Dufoix D., Guerassimoff C., et Tinguy (Anne de), dir., Loin des yeux, près du cœur. Les États et leurs expatriés, Paris, Presses de Sciences-Po, 2010. Dufoix S. et Aprile S., Les mots de l’immigration, Paris, Belin, coll. "Le français retrouvé", 2009.
Aouatif El Fakir est née au Maroc et installée en France depuis 15 ans. Après l'obtention de son diplôme à l’École Nationale de Commerce et de Gestion de Settat au Maroc en 1999, elle a une première expérience professionnelle de quatre ans chez L'Oréal-Maroc. En 2002, Elle immigre en France et obtient un diplôme d'Etudes Approfondies en management de la technologie et de l'innovation en 2003 et un Doctorat en sciences économiques en 2008 à l'Université Paris Dauphine. Elle s'intéresse aux thématiques de la technologie, des systèmes d'innovation et de l'économie du développement. Elle travaille actuellement à l'Observatoire des Sciences et Techniques et siège au conseil d'administration de l'association Migrations & Développement.
Raphaël Elota Sendo est actuellement élève en deuxième année de classe préparatoire littéraire (Khâgne) au lycée Albert Schweitzer (93). Malgré son jeune âge son engagement associatif est conséquent. En effet il est engagé au sein de plusieurs associations dont LAMUKA dont il est le représentant en France et ROC FAVOR qu’il aide en tant que community manager. Il a également participé à de nombreuses actions humanitaires et environnementales dont trois missions de reboisement sur deux continents (Europe - Portugal / Afrique - Sénégal), ainsi qu’un mois de mission environnementale en forêt amazonienne en tant que bénévole.
Jean-Baptiste Meyer est directeur de recherche à l’Institut de Recherche pour le Développement (IRD) et professeur dans divers universités d’Europe et d’Afrique. Il a coordonné des programmes de recherche et d’enseignement supérieur à l’Universidad Nacional de Colombia, la University of Cape Town, la Facultad Latino-Americana de Ciencias Sociales à Buenos Aires, ainsi qu’en Afrique du Nord plus récemment. Ses travaux incluent : El nuevo nomadismo cientifico : la perspectiva latinoamericana (ESAP 1998), Scientific Diasporas (IRD editions, 2003), La société des savoirs : trompe l’oeil ou perspectives (Harmattan 2006), A sociology of diaspora knowledge networks (2011), Diaspora : hacia la nueva frontera (2015). Jean-Baptiste a coordonné le projet Latino-américain/Européen CIDESAL, sur les incubateurs de diasporas, développant de nouvelles méthodes et outils pour l’étude et la gestion des mobilités globales : http://observatoriomigraciones.org/.
Aziz NAFA est chercheur permanent, maître de recherche, au centre de recherche en économie appliquée pour le développement (CREAD), à Alger et chercheur associé au Laboratoire Population, Environnement et Développement (LPED), à Aix-Marseille. Il est responsable d’une équipe de recherche œuvrant sur les problématiques de la firme. Ses recherches portent en particulier sur l’entrepreneuriat et le développement. Après avoir étudié l’usage des TIC dans les activités des jeunes entrepreneurs ainsi que l’entrepreneuriat étudiants, il se consacre au rôle de la diaspora dans l’initiative d’entreprises innovantes dans le pays d’origine (cas de l’Algérie), avec pour dernières publications : - É. St-Jean, M. Tremblay, F. Janssen, J. Baronet, C. Loué, A. NAFA, 2016, « May business mentors act as opportunity brokers and enablers among university students ? ». International Entrepreneurship and Management Journal (IEMJ), ISSN 1554-7191. - L. GARDELLE, A. NAFA, J. DROFF, 2016, « L'expérience technopolitaine en Algérie : enjeux et perspectives de la diaspora pour l'attractivité territoriale. Revue Méditerranée, numéro spécial « Mobilité des activités et recomposition des territoires en Méditerranée », sous la direction de Sylvie Daviet. P. 45-53.
Arrivé en France avec un bac scientifique en poche, séduit par l’aspect contact humain et le coté manuel, artistique (l’art dentaire) de la profession de chirurgien-dentiste, Elie NKAMGUEU s’inscrit à l’UFR d’Odontologie de Reims pour y poursuivre ses études supérieures. Il en sort diplômé et se lance dans la vie professionnelle. Le docteur Elie NKAMGUEU guidé par la fibre entrepreneuriale en 2001 décide d’ouvrir son cabinet en région parisienne et se dévoue quotidiennement pour la bonne santé et le rétablissement du sourire de ses patients. C’est en décembre 2007, qu’il initie les bases de la création du Club Efficience. Véritable laboratoire d’idées, ce « Think Tank and do thank » Le Club Efficience est une organisation Spécialisée dans l’ingénierie économique et socio-culturelle, le Club s'est imposé comme un cadre de concertation et de dialogue propice pour rencontrer les cadres et chefs d'entreprises de la diaspora en France et en Europe de tous les secteurs d'activités. Le Club Efficience regroupe la diaspora et a pour objectif de permettre leur ancrage économique en France, en Europe et de créer des passerelles vers l'Afrique. Les actions du Club Efficience 3 axes :
Marie Poinsot, diplômée de Sciences Po Paris, ancienne étudiante de l’Institut Européen de Florence (1987-1990), étude post-doctorale à La New School for Social research à New York City (1992-1994), titulaire d’un doctorat de sciences politiques à l’IEP de Paris (1994). Professionnellement, assistante de la direction internationale de l’IEP de Paris (1990-1992), puis responsable du service Réseau et développement européen de l’ADRI (1994-2005). En charge pour du développement des réseaux lors de la préfiguration de la Cité nationale de l’histoire de l’immigration, puis à partir de 2005, rédactrice en chef de la revue Hommes et Migrations, une revue spécialisée sur les phénomènes migratoires en France et dans le monde et début 2007, cheffe du département Editions du Musée de l’Histoire de l’immigration (Palais de la Porte Dorée). Elle a dirigé avec Nancy L. Green Histoire de l’immigration et question coloniale en France (La documentation française, 2008), puis avec Marianne Amar et Catherine Wihtol de Wenden A chacun ses étrangers ? France-Allemagne de 1871 à aujourd’hui (Actes Sud, 2009) et avec Serge Weber Migrations et mutations de la société français. Etat des savoirs. (La Découverte, 2014).
De formation en sociologie politique, Rafael Ricardou conçoit et met en œuvre des programmes d’intervention et de recherche dans les domaines du développement social urbain en France et celui du développement en Afrique. Il a notamment publié : 2016 - « De la solidarité internationale aux enjeux de la transition écologique : rôle et place des organisations de solidarité internationale issues des migrations » ; Cahiers de l’action 2016/1 (N° 47). 92 pages. ISBN : 9782111385214 https://www.cairn.info/revue-cahiers-de-l-action-2016-1.htm 2016 - Femmes immigrées et avancée en âge : des modalités d’accès aux droits socio-sanitaires inscrites dans les configurations des territoires ; Revue vie sociale n°16 https://www.cairn.info/revue-vie-sociale-2016-4.htm 2015 – Etude ‐ « Quelles modalités pour l’engagement associatif des jeunes, descendants d’immigrés ? », Ministère Jeunesse et Sports/FDVA 2016 –Article ‐ « Accès aux droits socio‐sanitaire et lutte contre l’isolement des femmes migrantes vieillissantes »
Sadio Soukouna est docteure en science politique à l’Université Paris 1 Panthéon Sorbonne, l’Institut des mondes africains (IMAF) et l’UMR Développement et Sociétés. Elle a soutenu une thèse intitulée : « Les bâtisseurs locaux du lien entre migration et développement : la coopération décentralisée d’Île-de-France au prisme des alliances stratégiques entre migrants maliens et pouvoirs locaux dans la région de Kayes au Mali ». Elle mène des travaux de sociologie politique sur la gestion locale de la migration et du développement, la sociologie du secteur associatif migrant et l’accueil des réfugiés en Afrique.
Serge Weber, géographe, est professeur à l'université Paris-Est Marne-la-Vallée. Ses travaux portent sur les dynamiques migratoires, les approches transnationales et les cosmopolitismes. Ses travaux sur les migrations aux marges de l'Europe l'ont mené en Italie, dans les pays de l'Est et au Moyen-Orient. Il travaille en parallèle sur la diversité dans l'agglomération parisienne. Parmi ses publications, il a édité avec Marie Poinsot Migrations et mutations de la société française (La Découverte, 2014), avec Claire Hancock, Christine Lelévrier et Fabrice Ripoll, Discriminations territoriales : entre interpellation politique et sentiment d'injustice des habitants (L'Oeil d'or, 2016) et, dans la revue Hommes et migrations, Les Paris des migrants en 2015 (avec Marie Lazaridis) et Diasporas iraniennes en 2016 (avec Amin Moghadam).
|
| Personnes connectées : 1 | Flux RSS |
|
